Le coronavirus Covid-19 a déjà fait 13 000 morts et contaminé près de 300 000 personnes au 21 mars 2020. Une carte interactive nous permet de suivre la propagation de l’épidémie en temps réel.
RAPPEL :
- En cas de questions, ce numéro vert (gratuit) est actif 24h/24 : 0800 130 000.
- Faire le test en ligne de diagnostic au COVID-19 (avant d’appeler le 15)
- Imprimer mon attestation de déplacement obligatoire
- La liste des commerces autorisés à rester ouverts
Dans un monde régi par les réseaux sociaux, la panique et la confusion qui accompagnent bien souvent les épidémies entraînent généralement la divulgation de fausses informations. Le bilan humain est notamment concerné. Pour nous aider à y voir plus clair, des chercheurs de l’Université Johns-Hopkins (États-Unis) ont créé une carte interactive nous permettant de suivre et de visualiser la propagation du coronavirus 2019-nCoV.
Pour développer cette carte, les chercheurs s’appuient au jour le jour sur les données communiquées par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ou encore par les CDC chinois. Au fur et à mesure des rapports, la carte se met à jour automatiquement.
On y découvre alors le nombre de personnes infectées ou le nombre total de décès selon les pays. Ici, chaque point rouge représente une éclosion, la taille correspondant à la taille relative de l’épidémie.
Graphique de l’évolution des cas en France :
La Chine « transparente »
De leur côté, les autorités chinoises se veulent toujours aussi rassurantes. « La Chine travaille avec la communauté internationale dans un esprit d’ouverture, de transparence et de coordination scientifique, a affirmé ce lundi l’ambassadeur chinois Zhang Jun au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Avec un grand sens des responsabilités, la Chine n’épargne aucun effort pour freiner la propagation de la maladie et sauver des vies ».
Selon le communiqué chinois, Antonio Guterres lui a répondu que l’ONU avait « une totale confiance dans la capacité de la Chine à contrôler l’épidémie et était prête à lui fournir tout soutien et aide nécessaires ».
Des doutes quant à l’origine de l’épidémie
Rappelons en effet les points importants d’une étude publiée le 24 janvier dernier dans la revue The Lancet, remettant en cause la version officielle quant à l’origine de l’épidémie.
Après examens des dossiers cliniques des 41 premiers patients confirmés porteurs du virus, les chercheurs ont en effet souligné que plus d’un tiers des premiers cas n’auraient pas fréquenté le marché de fruits de mer de la ville de Wuhan, considéré jusqu’à présent comme le point de départ de l’épidémie.
Par ailleurs, le tout premier cas recensé serait tombé malade le 1er décembre 2019, soit environ deux semaines avant les premières annonces officielles communiquées par les autorités chinoises. On apprend également que des premiers exemples de propagation interhumaine se sont manifestés près de deux semaines avant que les autorités chinoises ne confirment les premiers cas officiels, le 20 janvier.
Au regard de ces nouvelles informations, il n’est donc pas interdit de supposer que le pouvoir chinois ait délibérément retardé la diffusion d’informations concernant la situation sur le terrain.
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