Carte : en 2100, certaines villes seront de véritables fours !

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Une carte mondiale a été récemment publiée par l’Organisation météorologique mondiale. C’est une projection concernant les températures des grandes villes d’ici à 2100 et d’un support supplémentaire pour montrer les effets du réchauffement global.

Et si à cause du réchauffement climatique, les températures grimpaient au point de changer la nature du climat dans les zones tempérées ou froides ? C’est en tout cas ce que stipule une carte interactive publiée le 5 juillet 2017 et élaborée par l’Organisation météorologique mondiale (WMO) et l’ONG Climate central.

Le scénario représenté sur la carte est relatif aux émissions de GES, à la croissance urbaine et l’intensification des activités humaines. Les chercheurs ont voulu représenter les températures moyennes actuelles des villes mondiales puis faire la comparaison avec les températures prédites pour l’an 2100.

« Cela donne aux gens une sensation plus poignante des diffĂ©rences que les tempĂ©ratures d’étĂ© devraient connaĂ®tre », explique James Bronzan, codirecteur l’étude, des propos recueillis par Mashable évoquant les zones oĂ¹ les saisonnalitĂ©s sont prĂ©sentes.

Le chercheur indique que l’étude se base sur deux scénarios, le premier intégrant les éventuels effets positifs de l’accord de Paris sur le climat tandis que le second ne les inclut pas. Dans le cas d’une diminution de moitié des rejets de GES pour 2100, les espérances de l’accord de Paris seront respectées, mais cela sera considéré comme insuffisant pour ne pas dépasser les 2 °C d’augmentation de la température en moyenne à la surface du globe.

Dans le cas oĂ¹ la cadence des Ă©missions de GES ne flancherait pas, certaines villes pourraient Ăªtre de vĂ©ritables fournaises en 2100. Il est possible de citer New York, Paris, ou encore Toronto. Il se pourrait par exemple que dans près de 80 ans, Paris soit aussi chaude que le Maroc et Toronto, plongĂ©e dans des tempĂ©ratures tropicales comme au Belize, par exemple.

Néanmoins, James Bronzan explique que les deux scénarios contiennent beaucoup d’incertitudes parce qu’un modèle climatique réduit à l’échelle d’une ville perdra en précision. Ainsi, il serait plutôt préférable de considérer la carte publiée comme un support indiquant une tendance générale de l’augmentation de la température moyenne dans les villes.

Les 10 villes qui se seront le plus réchauffées d’ici à 2100 /Crédits : Climate Central

Sources : Mashable – Futura Sciences