La cape d’invisibilité d’Harry Potter, une réalité !

Crédits : iStock

Une nouvelle cape d’invisibilité vient d’être mise au point aux États-Unis. Le processus mis en scène dans Harry Potter n’est désormais plus une fiction!

« C’est la première fois qu’un objet en trois dimensions de forme quelconque a ainsi été rendu (totalement) invisible »

La cape a été conçue par des physiciens du Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) dépendant du ministère américain de l’Énergie (DOE). Cette invention a été présentée dans la revue Science du vendredi 18 septembre 2015.

Cette cape serait fine et souple, permettant d’envelopper l’objet que l’on veut faire disparaitre, mais serait encore à l’état microscopique. En effet, elle mesure environ 80 nanomètres. La cape intègre des éléments en or agissant tel des nano-antennes, dont le but est de réorienter la lumière, rendant finalement l’objet totalement invisible. Les chercheurs ont ainsi pu recouvrir un objet en 3D de la taille de quelques cellules biologiques. C’est peu, mais il s’agit déjà d’une avancée considérable rapprochant la fiction de la réalité, surtout que ce procédé est prévu pour être étendu à des capes bien plus grandes dans le futur.

« Notre cape ultra-fine ressemble bien désormais à une cape. Elle est simple à concevoir et à faire fonctionner et pourrait être fabriquée en tailles normales pour dissimuler des objets macroscopiques » explique Xiang Zhang, directeur de la division des sciences des matériaux du Lawrence Berkeley National Laboratory.

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Crédits : University of California Berkeley

Les lois de la physique sont bousculées dans ce cas par une composition à base de méta-matériaux, des nano-structures aux propriétés électromagnétiques, créées par la main de l’Homme, n’ayant aucunement leur équivalent dans la nature.

Il s’agit d’une avancée certaine puisque des capes d’invisibilité existent déjà, mais très difficiles à fabriquer et détectables. En effet, il était possible d’observer une différence entre l’environnement de l’objet et l’objet lui-même dissimulé derrière la cape. Le nouveau processus permet quant à lui une invisibilité parfaite jamais égalée.

Sources : CNRSLe MondeLe Parisien