Buzz Aldrin : « Nous aurons des Hommes sur Mars d’ici les 20 prochaines annĂ©es »

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L’humanité foulera-t-elle bientôt le sol martien ? L’astronaute américain Buzz Aldrin pense que cela se produira dans les vingt prochaines années. Il souligne également que ce long voyage s’inscrit non seulement dans une logique d’exploration, mais qu’il est essentiel pour inspirer les générations futures.

Aller sur Mars ? Elon Musk ouvrait la voie il y a quelques années avec SpaceX. Depuis, un certain nombre d’autres initiatives ont été clairement affichées menées entre autres par la NASA ou encore l’Agence spatiale chinoise qui travaillent actuellement sur pléthore de questions et de défis auxquels nous serons confrontés lors de cette première tentative. Mais, autant qu’il puisse nous sembler naturel de se focaliser sur le comment de la question (maintenir les astronautes mentalement et physiquement en bonne santé tout au long du voyage tout en assurant sur le plan technique), il est essentiel de nous rappeler pourquoi nous voulons aller sur Mars.

Buzz Aldrin, l’astronaute renommĂ©, l’ingĂ©nieur et (bien sĂ»r) le deuxième homme Ă  avoir posĂ© le pied sur la Lune, expliquait dans une interview rĂ©cente pourquoi l’exploration et la dĂ©couverte de nouveaux mondes Ă©tait « essentielle Ă  l’humanité ». Aldrin commence par affirmer que du point de vue scientifique et technologique et grĂ¢ce aux progrès rĂ©cents de la science, voyager vers d’autres mondes est pour la première fois de notre histoire vraiment Ă  notre portĂ©e : « Il est temps de commencer Ă  penser Ă  ce Ă  quoi la vie sur Mars pourrait ressembler. Nous n’avons jamais Ă©tĂ© plus proches de connaĂ®tre et d’explorer une autre planète », annonce-t-il en ajoutant qu’il pense l’Homme capable de se rendre sur Mars d’ici 2040.

L’ingĂ©nieur note Ă©galement qu’à bien des Ă©gards, notre planète est ancienne et familière. « Nous en connaissons chaque centimètre carré », dit-il. « Mais le reste du Système solaire est un territoire vierge, il nous reste encore tellement Ă  apprendre ». Cependant, Aldrin affirme que les aspects les plus notables de cette quĂªte sont bien plus larges qu’une simple soif de connaissances. Un voyage sur Mars entraĂ®nera un enthousiasme pour la science et l’innovation, crĂ©ant une gĂ©nĂ©ration de jeunes marquĂ©e par une soif de comprĂ©hension et d’exploration. Ce fut le cas pour toute une gĂ©nĂ©ration en 1969 avec la conquĂªte lunaire oĂ¹ d’innombrables jeunes ont Ă©tĂ© soudainement captivĂ©s par l’exploit.

Aldrin semble conscient de l’impact de chaque action scientifique sur les plus jeunes. Se rendre sur Mars, c’est en quelque sorte « investir sur les générations futures ». Investir est la clé. « En 1903, l’homme apprenait à voler avec des avions. Seulement 66 ans plus tard, nous avons marché sur la Lune. Afin d’aider la prochaine génération à faire des pas de géants comme ceux-ci, nous devons les sensibiliser, les inspirer, les passionner à des sujets comme la science, la technologie, l’ingénierie, l’art et les mathématiques », explique l’astronaute.

Cette mission est celle de sa Space Share Foundation qu’il soutient sans rĂ©serve. L’organisation Ă  but non lucratif concentre ses efforts sur un mĂªme but : inspirer et passionner les enfants pour la science et la technologie en fournissant gratuitement des outils Ă©ducatifs aux Ă©ducateurs partout dans le monde. L’objectif de ce travail est de s’assurer que tous les jeunes reçoivent les ressources dont ils ont besoin pour dĂ©velopper leur potentiel. Après tout, on ne sait jamais qui pourrait Ăªtre le prochain Carl Sagan.

Traduction de l’article de Futurism.