Bien que la technologie ait toujours évolué pour équiper nos voitures, les méthodes de construction de ces voitures n’ont pas vraiment changé au cours des dernières décennies. La technologie de l’impression 3D vient bousculer ces méthodes et ainsi, c’est la toute première Supercar qui vient d’être imprimée en 3D.
« Blade », tel est le nom de la toute première Supercar imprimée en 3D, un prototype mis au point par la société Divergeant Microfactories. Conçue en aluminium et en fibres de carbone, cette puissante voiture ne sort pas d’une seule grande imprimante 3D, mais a été imprimée pièce par pièce. Appelées des nœuds, ces pièces sont ensuite assemblées par des tubes en fibre de carbone, ce qui permet à la fois d’avoir une structure stable et solide, mais aussi de faciliter la modification des éléments de la voiture.
Performance et écologie
L’intégration de l’aluminium et de la fibre de carbone à la carcasse, ainsi qu’une volonté de dépouillement de ce qui n’est pas nécessaire à son fonctionnement, ont contribué à rendre la Blade très légère, ne pesant que 635 kg. Elle intègre un moteur 4 cylindres bi-carburant utilisant l’essence et le biogaz CNG et passe de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes. Mais l’intérêt de cette méthode de construction pour cette voiture est surtout écologique.
En effet, la construction « classique » d’une voiture a un fort impact environnemental. Si la question de la carrosserie n’est pas abordée par Divergeant Microfactories, l’impression de ces petits « nœuds » dans des lieux d’impression locaux et un assemblage naturel permet, selon la société, de diviser par trois l’impact environnemental de la conception d’une voiture, en réduisant considérablement l’usage de matériaux et la consommation énergétique.
L’entreprise souhaite ne commercialiser que quelques modèles pour le moment, et espère par la suite lever des fonds pour pouvoir produire en série en proposant à de « petites équipes d’entrepreneurs à travers le monde de mettre en place leurs propres micro-usines pour construire leurs propres voitures, et éventuellement d’autres structures complexes. Ces micro-usines rendront l’innovation abordable tout en réduisant les impacts sanitaires et environnementaux de la fabrication traditionnelle ».
Source : businesswire