Bientôt des glaces qui fondent moins rapidement ?

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Bientôt l’été et l’envie d’une glace sous le soleil ? Un jour peut-être seront produites des glaces dont la fonte sera ralentie par une protéine spécifique, permettant par ailleurs de réduire sa teneur calorique ! Une glace moins grasse et qui fond moins vite, qui dit mieux ?

En 2015, des chercheurs écossais des universités de Dundee et d’Édimbourg avait identifié la protéine Bacterial Surface Layer A (BslA) produite par la bactérie Bacillus subtilis. Il ne s’agit pas d’une découverte à proprement dit puisqu’au Japon, un produit fermenté à base de soja en contient déjà : le natto. Cependant, les scientifiques estiment que la protéine BslA pourrait être associée aux glaces afin de ralentir leur fusion, c’est-à-dire le passage de l’état solide à l’état liquide.

Or, les chercheurs avaient déclaré à l’époque développer une méthode pour fabriquer cette protéine BslA, une technique qui pourrait être appliquée de manière industrielle dans une poignée d’années. Ladite protéine serait capable d’adhérer aux gouttelettes de graisse et aux bulles d’air, rendant ces dernières plus stables au sein d’un mélange dont la fusion se ferait moins rapidement.

Au-delà du fait de bannir définitivement les problèmes de crème glacée sur les doigts, il est ici question d’apporter d’autres avantages. En effet, il s’agit tout simplement d’élaborer des glaces avec moins de matières grasses, qui elles aussi serviraient à stabiliser le mélange. Ainsi, les chercheurs écossais semblent avoir trouvé le moyen de produire des glaces moins caloriques et dont la fonte se ferait plus lentement.

D’autres scientifiques tentent également de trouver des solutions pour ralentir la fusion des glaces. Les chercheurs de l’Universidad Pontificia Bolivariana (Colombie) ont leur propre technique à base de nanofibrilles de cellulose obtenues via la fibre de cellulose extraite des bananiers, plus précisément du rachis, la tige principale sur laquelle poussent les bananes, devenant un déchet après la récolte.

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