Un taxi personnel et autonome, capable de se déplacer rapidement et sans engendrer de pollution ? L’idée émanant de la société chinoise Ehang est plutôt séduisante concernant un marché naissant pour lequel les projets se multiplient.
Les taxis volants font l’objet de nombreux projets tels que celui d’AirSpaceX prévu pour 2026, le Vahana d’Airbus – qui a déjà réussi son premier vol d’essai – le taxi volant électrique pensé par Rolls-Royce ou encore le taxi volant à l’hydrogène baptisé CityHawk.
Et au milieu se trouve le projet Ehang 184, de la société du même nom basée à Guangzhou (Canton, Chine). Celui-ci a fait l’objet d’un reportage produit par une chaîne de télévision locale en début d’année (voir en fin d’article). Or depuis, pas moins d’une quarantaine de passagers ont pris place lors d’un nombre non négligeable de vols d’essai.
À force de perfectionnement par rapport au tout premier prototype monoplace visible dans le reportage, le Ehang 184 est désormais une sorte de drone géant quadrirotor. Entièrement électrique, il est capable de transporter deux personnes. Ehang a déclaré que l’appareil était en mesure d’effectuer des décollages verticaux et d’atteindre une hauteur de 300 mètres sur une distance d’une quinzaine de kilomètres, et ce à une vitesse de croisière de 130 km/h.
Alors que le Ehang 184 a déjà été testé dans diverses situations – notamment climatiques – il faut savoir que le fabricant travaille actuellement à l’ajout d’une commande manuelle en option, ainsi que sur davantage de confort pour les passagers. Par ailleurs, sur la page officielle de l’appareil, Ehang évoque une application de contrôle unique (voir ci-dessous).
La prochaine étape – dont la date reste encore inconnue – consistera à être testé dans l’État du Nevada (États-Unis) afin d’obtenir une autorisation de survol du territoire. À terme, il s’agira de débuter le transport de passagers après avoir mis sur pied un service dédié.
Sources : Futura Sciences – Génération NT
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