Les bébés qui ressemblent à leur père à la naissance sont en meilleure santé un an plus tard

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Les nourrissons qui ressemblent à leur père à la naissance sont plus susceptibles de passer du temps avec leur père et, in fine, d’être en meilleure santé lorsqu’ils atteignent leur premier anniversaire, selon une nouvelle recherche menée par des professeurs de l’Université de Binghamton, à New York.

Cette nouvelle recherche, publiée dans le Journal of Health Economics, se penche sur le cas de 715 enfants nés entre 1998 et 2000, ne vivant qu’avec leur mère – avec un droit de visite du père. Selon les données récoltées, il semblerait que les bébés qui ressemblaient à leur père à la naissance sont en meilleure santé un an plus tard. Cela suggère également que la ressemblance père-enfant incite un père à passer plus de temps avec son bébé, et de manière plus positive : 2,5 jours de plus par mois avec leurs bébés que les pères qui ne ressemblaient pas à leur progéniture.

« Les pères qui perçoivent la ressemblance du bébé avec eux sont plus certains qu’il leur appartient et passent ainsi plus de temps avec le bébé », explique le docteur Polachek, co-auteur de l’étude. Plus de temps donc, mais aussi en meilleure santé. Les scientifiques ont ensuite étudié les dossiers médicaux des nourrissons et repéré des caractéristiques sur leur état de santé, comme le fait ou non d’avoir de l’asthme, le nombre de visites aux urgences, ou encore le nombre de jours d’hospitalisation. Il s’avère que les enfants dont les parents sont d’accord sur le fait qu’ils ressemblaient plus à leur papa sont en meilleure santé.

« Nous constatons que les indicateurs de santé d’un enfant s’améliorent lorsque l’enfant ressemble au père », explique le chercheur. « L’explication principale est que les visites fréquentes des pères permettent aux parents de consacrer plus de temps aux soins et à la supervision et de recueillir des informations sur la santé et les besoins économiques des enfants ».

Ces résultats ont des implications en ce qui concerne le rôle d’un père dans l’amélioration de la santé des enfants, en particulier dans les familles fragiles, ont déclaré les chercheurs. Ils soutiennent au passage la mise en place de politiques visant à encourager les pères non-résidents à s’engager dans des pratiques parentales positives fréquentes, pour améliorer la santé des nourrissons.

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