La beauté de nos larmes dévoilée par des photographies au microscope

Crédits : PublicDomainPictures / Pixabay

L’artiste néerlandais Maurice Mikkers est aussi diplômé en analyse médicale de laboratoire. Il a eu l’idée de photographier des larmes au microscope. Le résultat est impressionnant. 

Maurice Mikkers a eu l’idée de récupérer des larmes pour les photographier. Il les a mises et fait sécher sur des lamelles avant de les passer au microscope et de les photographier. La base de ses photos, les larmes, vient de ses amis. Ces derniers avaient le choix de la façon dont ils voulaient pleurer.

« Les options que je leur avais laissées : couper des oignons, manger des piments, regarder de près un ventilateur, ou pleurer naturellement, de tristesse ou de bonheur » raconte-t-il.

Les photos sont parues sur le site médium, munies d’une explication et d’un titre : « Photographs that reveal the true beauty of tears ». Ce que l’on voit réellement n’est pas la larme en elle-même, mais le sel cristallisé une fois la larme sèche.

Les larmes peuvent être naturelles, peuvent servir à l’hydratation de la cornée ou être la réaction à un produit tel que l’oignon. Suite à cette expérience, l’artiste explique que « les circonstances dans lesquelles les larmes ont séché peuvent conduire à des formes et des créations radicalement différentes […] les différences vues dans les larmes ne montrent pas les différences entre les origines, mais juste la composition de la larme elle-même et les circonstances dans lesquelles elle a cristallisé. Néanmoins, elles sont magnifiques à regarder ».

Ce n’est cependant pas le premier à avoir eu cette idée, Rose-Lynn Fisher, une artiste américaine a cherché des réponses dans ses larmes versées entre 2006 et 2013, période difficile pour elle. Son œuvre est publiée sous le titre The Topography of Tears.

Sources : medium, Sciences et Avenir, fluctuat premiere