Selon le dernier rapport publié ce samedi 14 mai 2016 par la Nasa, le mois d’avril 2016 a été le mois d’avril le plus chaud jamais enregistré. Il s’agit du septième mois d’affilé au cours duquel les températures moyennes enregistrées battent un record, une tendance qui devrait se maintenir.
Une situation à laquelle nous commençons à nous habituer, puisque pour le septième mois d’affilée, celui d’avril 2016 a été le plus chaud jamais enregistré, selon les données publiées ce samedi 14 mai par la Nasa. Ainsi, en ce mois d’avril, la température globale de la Terre et des océans était supérieure de 1,1°C à la moyenne des mois d’avril sur la période 1951-1980. Sept mois d’affilée de records de températures, mais également le troisième mois d’affilée au cours duquel l’écart entre les températures enregistrées et la moyenne mensuelle est supérieur à 1°C.
« C’est effrayant. Je ne sais pas ce qui se passera ensuite. Nous savions que le courant chaud El Nino (phénomène météorologique actuellement à l’origine de la sécheresse au Venezuela) influerait sur la situation, mais personne ne s’attendait à un saut pareil » a déclaré le météorologiste Eric Holthaus. Selon lui, ce phénomène de records de températures devrait durer encore entre quatre à six mois. Il rappelle également que les températures mondiales ont enregistré ces 12 derniers mois une hausse de 25% par rapport à l’augmentation totale depuis les années 1880, ce qui produit un impact sensible sur l’environnement, par exemple une grande partie des colonies de corail subissent un blanchiment à cause de l’acidification des océans et de l’eau plus chaude.
Avec ces données, l’année 2016 devrait bien, sauf surprise, être l’année la plus chaude jamais enregistrée. Dans certaines régions du monde, ce mois d’avril a été excessivement plus chaud. En effet, au Sahel, en Sibérie, dans l’Ouest des Etats Unis ou encore au Proche Orient, l’écart a été très important avec un excédent de 2,5°C par rapport aux moyennes habituelles. L’Asie du Sud a également connu des records de chaleur absolus.
Source : the guardian