Le photographe amateur Kaushik Vijayan a récemment publié sur Instagram des photos d’écureuils géants de Malabar, aperçus en Inde. Pour notre plus grand bonheur !
Une merveille de la nature
En France, nous sommes habitués à la robe dorée de l’écureuil. Incontestablement l’un des plus beaux rongeurs de la planète. Mais saviez-vous qu’il existait, en Inde, un écureuil géant multicolore ? Les locaux y sont habitués, mais nous n’avons – en Europe – que trop peu d’occasions de faire connaissance avec l’animal. Remercions donc le photographe Kaushik Vijayan qui, il y a quelques jours, publiait ces clichés capturés dans le district de Pathanamthitta, en Inde, à la pointe sud-ouest du sous-continent.
Les écureuils géants de Malabar (Ratufa indica) ne sont pas inconnus des zoologistes ni des Indiens. Ils sont d’ailleurs probablement chassés depuis plusieurs milliers d’années dans les forêts. Mais pour nous européens, le rongeur semble tout droit sorti d’un épisode de Pokémon, avec une fourrure magnifique tirant sur le fauve et le brun rouge, et ses pinceaux de poils sur les oreilles.
Le photographe amateur, qui travaille dans la finance en Arabie Saoudite et compte plus de 20 000 adeptes sur Instagram, a attiré des milliers de « likes » et de commentaires sur ses photos en l’espace de quelques heures. « Ce n’est que lorsque j’ai partagé certaines des photos sur les médias sociaux que beaucoup de mes amis et de mes followers ont appris à connaître l’écureuil de Malabar, et ils ont tous été émerveillés par son apparence, explique le photographe. Je n’avais moi non plus jamais entendu parler d’un tel écureuil. Ce fut un régal absolu pour mes yeux ».
Survivre dans la canopée
Mais pourquoi l’Inde a-t-elle des écureuils géants (40 cm pour le corps, 50 cm pour la queue) aussi colorés, alors que le reste du monde apprécie les robes rouges, grises ou noires ? Pour les chercheurs, il s’agit très probablement d’un moyen de confondre les prédateurs dans les nuances contrastantes de la canopée indienne. Il est également possible que ces teintes aient pour objectif d’attirer les partenaires potentiels.
Notons par ailleurs que l’espèce est désormais assez commune dans les forêts de la péninsule indienne, après avoir été classée il y a 20 ans comme vulnérable. Pour avoir la chance de les apercevoir, mieux vaut lever la tête. Ces animaux touchent en effet rarement le sol, par crainte des prédateurs.
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