Avec cet outil, nous allons bientôt pouvoir écouter le « cœur » de Mars !

Crédits : Max Planck Institute for Solar System Research

La très attendue mission InSight de la NASA vers Mars embarquera le sismomètre SEIS, dont le développement est supervisé par le Centre national d’études spatiales (CNES) à Toulouse. Quel sera le but de cet appareil ?

InSight (INterior exploration using Seismic Investigations Geodesy and Heat Transport) est la 12e mission du programme Discovery. Celle-ci a pour but d’étudier la structure interne de la planète Mars en y déployant une station géophysique. L’atterrisseur fixe est prévu pour se poser sur la planète rouge le 26 novembre 2018, et y restera deux années.

Cette mission recevra la contribution des scientifiques français via la fabrication du SEIS (Seismic Experiment for Interior Structures), un sismomètre dont les tâches seront de mesurer l’activité tectonique de la planète et d’analyser ses impacts météoritiques, ainsi que l’effet de marée produit par Phobos, une des lunes de Mars. Il est question d’en savoir davantage sur la structure de cette planète, des informations concernant entre autres la taille du noyau ainsi que l’épaisseur du manteau.

Schéma du sismomètre SEIS
Crédits : Max Planck Institute for Solar System Research

« Nous savons que Mars a une croûte, un manteau et un noyau dont nous avons de très fortes raisons de penser qu’il est liquide. Mais une fois qu’on a exprimé cela, on a à peu près tout dit de nos connaissances sur la structure interne de la planète Mars », a récemment déclaré Philippe Logonné de l’Institut physique du Globe de Paris (IPGP), responsable scientifique du SEIS.

Selon le Centre national d’études spatiales (CNES) qui supervise le programme SEIS, ce dernier serait « l’instrument central de la mission » ainsi que « la carte de visite de ce que sait faire de mieux la France dans le spatial ». Citons également la collaboration du Max Planck Institute for Solar System Research, de l’Imperial College London, de l’Institut Fédéral Suisse de Technologie ainsi que du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.

Sources : La Tribune – France Info