Une équipe de chercheurs annonce avoir identifié plus de cinquante nouvelles espèces d’araignées au cours d’une expédition de deux semaines dans la péninsule du Cap York dans le Queensland, en Australie, le pays des arachnides.
Arachnophobes, accrochez-vous. Depuis sa création il y a quatre ans, le programme de recherche australien Bush Blitz aura permis de découvrir 1200 nouvelles espèces animales dont 201 espèces d’araignées, grâce notamment à ce grand « coup de filet » réalisé lors d’une expédition de deux semaines dans le Queensland, au nord de l’Australie, qui aura permis à une équipe de biologistes la découverte de plus de cinquante nouvelles espèces d’araignées. Parmi elles, il y a des araignées sauteuses, des « paons » et beaucoup d’arachnides inoffensifs.
« Ce fut l’un des plus grands nombres d’espèces jamais découvertes au cours d’une expédition », s’enthousiasment les chercheurs dans un communiqué. « L’extrême Nord du Queensland peut se vanter d’une extraordinaire variété d’araignées ». Au cours de cette expédition, les chercheurs expliquent notamment avoir découvert plusieurs spécimens d’araignées « paon », une espèce dont les mâles sont connus « pour séduire les femmes », assure Barbara Baehr, biologiste à l’Université du Queensland, qui a participé à l’étude. « Il y a un côté délicat chez ces araignées, il n’y a pas seulement ce côté terrible et dangereux », a-t-elle ajouté.
Parmi les autres espèces figure également une araignée mangeuse de fourmis qui échappe à la détection en mimant ses proies, une tarentule capable de plongées sous-marines ou encore des araignées de la taille d’assiettes ou des araignées sauteuses miniatures. Mais pas d’inquiétudes, la plupart de ces nouvelles espèces sont inoffensives pour l’Homme. Comme le soutient la chercheuse : « la plupart des espèces découvertes ne blesseront pas davantage qu’une piqûre d’abeille et n’attaqueront pas si on ne les embête pas ». Vous êtes prévenu.
L’expédition aura également bénéficié d’une saison humide luxuriante permettant la découverte de nouvelles espèces chaque jour. Une corne d’abondance qui ferait frémir les arachnophobes, mais qui fait rêver tous les arachnologistes en leur donnant l’occasion d’observer des comportements et interactions encore jamais documentés.
