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Attaqué violemment par un ours, cet homme n’utilise pas son arme à feu

Crédits : blyjak / iStock

Aux États-Unis, un cycliste a récemment fait la une des médias. L’homme a été attaqué et pourchassé par un ours, mais a réussi à se sortir de cette situation dangereuse sans utiliser l’arme de poing qu’il portait au moment des faits.

Un véritable miraculé

Les attaques d’ours sur les humains sont assez fréquentes. La plateforme YouTube contient en effet quelques vidéos relatant ce genre de mésaventure. Parfois, ces attaques concernent aussi les cyclistes, et ce fut dernièrement le cas d’un homme le long de la rivière Jack près de Cantwell en Alaska (États-Unis), comme l’indique la chaîne NBC News le 26 octobre 2021. Le cycliste se trouvait sur sa monture lorsque l’ours l’a repéré et pourchassé lorsque celui-ci s’est trouvé à une dizaine de mètres.

Selon les agents de police en charge de l’affaire, l’homme a directement sauté de son vélo et commencé à crier après l’ours. Évidemment bien trop fort pour le cycliste, l’animal de près de 230 kg l’a projeté au sol. L’homme a ensuite tenté de se débattre et se couvrir la tête avant que l’ours le morde au niveau de la jambe droite, sous le genou. Après la morsure, l’ours a heureusement disparu dans la végétation.

ours brun
Crédits : DrDjJanek / iStock

Un courage exceptionnel face à cet ours

Toujours selon les forces de l’ordre, la victime a réussi à marcher jusqu’à une autoroute non loin du lieu de l’attaque. Ensuite, il a appelé un ami à l’aide et a été transporté à l’hôpital pour soigner plusieurs blessures par perforation et lacération. Ainsi, plus de peur que de mal pour la victime qui peut remercier le destin. Néanmoins, il faut savoir que cette même victime aurait pu peut-être prendre moins de risques. En effet, le cycliste a déclaré qu’au moment des faits, il détenait une arme a feu chargée sur lui. Malgré le danger, il a donc fait le choix de ne pas s’en servir, ce qui a pourtant augmenté le danger.

Autrement dit, l’homme a eu la présence d’esprit de sauvegarder l’existence de l’ours, et ce, même au péril de sa propre vie. Rappelons en effet que l’ours brun (Ursus arctos), dont les sous-espèces nord-américaines sont le grizzly (Ursus arctos horribilis) et l’ours kodiak (Ursus arctos middendorffi), est une espèce protégée.

En 2020, l’abatage d’un ours en Ariège, dans les Pyrénées (France), avait secoué les médias. L’ONG Sea Shepherd avait promis une récompense de 30 000 euros à la personne retrouvant l’assassin. L’État français avait également annoncé vouloir porter plainte. L’ours en question était un jeune mâle de 4 à 5 ans dont la masse se situait entre 150 et 200 kg.