Après plus d’une dizaine de morts sur l’Everest lors de la dernière saison, le Népal a décidé d’agir. Ainsi, les normes et les conditions d’accès au toit du monde ont été corrigées. Il s’agit de mesures prises par le gouvernement qui devraient être inscrites dans la loi très prochainement.
Les règles changent
En mai 2019, nous évoquions un embouteillage au sommet du mont Everest (8 848 m). Un cliché avait témoigné de la présence d’une hallucinante file d’attente sur le toit du monde ! Or, il faut savoir que si gravir l’Everest est une entreprise très difficile, patienter au sommet en attendant de pouvoir redescendre est également compliqué, évidemment en raison des conditions difficiles. Lors de la dernière saison, 11 personnes sont mortes sur le mont Everest, soit 9 côté népalais et 2 côté tibétain. Néanmoins, ces décès ne sont pas vraiment le fait de la surfréquentation du site, mais plutôt de l’inexpérience de certains alpinistes.
Le Népal, pays dans lequel la plupart des alpinistes se rendent pour gravir les plusieurs des plus hauts sommets du monde, a récemment revu sa réglementation, comme l’explique le New York Times dans un article du 14 août 2019. Il s’agit de sélectionner de façon plus stricte les alpinistes autorisés à se rendre au sommet de l’Everest.

Crédits : @nimsdai/Twitter
Une commission a tranché
Le gouvernement du Népal a saisi une commission chargée d’examiner la sécurité en haute altitude. Celle-ci a été mise en place après de vives critiques concernant la réglementation en vigueur. En effet, jusqu’à aujourd’hui, chaque personne pouvant s’acquitter du paiement d’une somme de 10 000 dollars obtenait un permis l’autorisant à entreprendre l’ascension. De nouvelles conditions seront bientôt inscrites dans la loi, et autant dire que celles-ci limiteront davantage le nombre d’alpinistes sur le toit du monde !
La commission a estimé que les candidats à l’obtention du permis devront présenter une preuve qu’ils sont en bonne santé et en excellente condition physique. De plus, avant de penser à l’Everest, ceux-ci devront avoir déjà gravi un autre sommet du Népal dépassant les 6 500 mètres d’altitude. Il faut savoir qu’une quantité plus réduite d’alpinistes sur l’Everest ne pourrait qu’être bénéfique. En 2018, nous évoquions le fait que le sommet était devenu la plus haute décharge du monde. De nombreux déchets – dont des excréments – sont en effet laissés derrière eux par les alpinistes.
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