À lui tout seul, ce petit animal est capable de faire fuir une meute de loups

loups courir fuir neige prédateurs
©Twildlife/iStock

Le glouton, wolverine ou carcajou, est un animal féroce qui n’a pas froid aux yeux : celui-ci serait capable de faire face, seul, à une toute une meute de loups.

Le glouton, un animal féroce

Le glouton (Gulo gulo), wolverine en anglais ou carcajou en québécois, est un mammifère faisant partie de la famille des mustélidés, seule espèce du genre Gulo. Cet animal originaire d’Eurasie et d’Amérique du Nord se révèle farouche et solitaire, particulièrement féroce lorsqu’il s’agit de se nourrir, d’où son surnom.

Omnivore à tendance carnivore, le carcajou n’a pas peur de convoiter le repas des grands prédateurs : son agressivité légendaire lui fait d’ailleurs bénéficier du titre d’animal le plus féroce du Grand Nord.

wolverine carcajou glouton animal canada neige
©Slowmotiongli/iStock

Une taille modeste mais un appétit d’ogre

Avec sa tête et ses oreilles arrondies, ses petits yeux et ses griffes acérées, le carcajou pourrait presque ressembler à un ours de petite taille s’il ne faisait pas partie de la famille des mustélidés. D’un poids d’environ 20 kilos pour une taille d’un mètre, le glouton présente une fourrure dense qui lui permet de résister aux grands froids de sa région.

Un régime alimentaire majoritairement carnivore

Le glouton n’est pas difficile quand il s’agit de se nourrir : lièvres, campagnols, castors, oeufs d’oiseaux, larves ou baies, le régime alimentaire du mustélidé s’avère varié, bien que la chair reste son plat préféré.

L’animal peu timoré peut également s’attaquer aux renards roux et aux porcs-épics, mais aussi à des animaux pouvant peser jusqu’à dix fois son poids comme les rennes ou les caribous. Ses dents et ses mâchoires robustes lui permettent de broyer des os de grande taille ou encore de manger de la viande gelée issue d’une carcasse abandonnée.

Un piètre chasseur

En dépit de sa gloutonnerie, le carcajou n’est pas toujours bon chasseur. Peu efficace à la traque, l’animal se nourrit généralement des proies d’autres prédateurs ou des animaux pris au piège. Le carcajou n’hésite pas non plus à s’attaquer à plus grand que lui, faisant preuve d’une voracité sans égal face à un ours, un renne, un lynx ou encore un orignal.

Wolverine animal sauvage neige arbre carcajou glouton
©Scigelova/iStock

Un animal solitaire qui sait se défendre

Majoritairement solitaire, le glouton peut s’avérer très agressif envers les autres animaux de son milieu naturel, d’autant plus si un individu s’intéresse à son repas. D’ailleurs, le wolverine sait protéger ses captures mieux que quiconque contre les attaques d’ours ou de loups. Pour signaler sa présence, le carcajou dépose des sécrétions anales sur un tronc d’arbre, ou griffe le sol du bout de ses pattes acérées.

Hormis l’humain qui le chasse pour son épaisse fourrure, le glouton n’a pas beaucoup de prédateurs. L’ours, le puma et le loup gris pourraient en faire partie, à condition que le carcajou soit malade ou affaibli, ou décide de se rendre face à l’ennemi. Car l’incroyable adversité du glouton permet à l’animal de rarement battre en retraite.

Le combat d’un carcajou face à une meute de loups

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le glouton peut avoir le dessus face à une meute de loups. La preuve dans la vidéo ci-dessous !

Le mot de la rédaction : 

Une force insoupçonnée et une ténacité légendaire

Ce qui distingue particulièrement le glouton des autres carnivores de sa taille, c’est sa force disproportionnée et sa ténacité à toute épreuve. Malgré son gabarit modeste, cet animal est doté de muscles puissants et d’une mâchoire capable d’exercer une pression impressionnante. Ces atouts, combinés à une combativité sans limites, lui permettent non seulement de tenir tête à des adversaires plus grands, mais aussi de triompher dans des combats où l’issue semblait perdue d’avance. En cela, le glouton incarne un véritable symbole de résilience et d’adaptabilité dans les milieux les plus extrêmes de la planète.