L’argent colloïdal est une solution qui se compose d’eau purifiée et d’argent à la fois ionique (dissous dans l’eau) et colloïdal (en suspension dans l’eau). Ce remède naturel est utilisé depuis des millénaires et on lui prête de nombreux bienfaits, mais bien qu’il ait su se frayer un chemin sur les étals des magasins bio français, ce dernier reste très méconnu sur notre sol où l’ingestion est interdite par l’Union européenne. Il fait pourtant des émules aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande ! Quelles sont les raisons de ce succès ? Zoom sur ce produit étonnant qui retrouve des adeptes petit à petit.
Des traces de l’utilisation de l’argent à des fins thérapeutiques à travers l’histoire jusqu’a aujourd’hui

L’argent est mentionné dans des écrits très anciens retrouvés en Mésopotamie. Pour les Grecs, les Perses ou les Romains, il s’est vite imposé comme matériau de base pour les récipients servant à la conservation des aliments. Au 15e siècle, Paracelse (très célèbre médecin) utilisait déjà couramment l’argent en application locale pour favoriser la guérison des plaies grâce à son pouvoir antibactérien reconnu depuis l’Antiquité. Hippocrate, autre père de la médecine, en utilisait sous forme de poudre en traitement des ulcères.
Avant la découverte des sulfamides puis l’avènement de la pénicilline et des antibiotiques plus efficaces dans les combats contre la tuberculose ou la syphilis, les solutions à base d’argent (dont l’efficacité était corroborée par des études dès 1880) furent très communément utilisées. Ce fut notamment le cas lors de la guerre de 14-18 où il a trouvé son utilisation contre les infections.
Encore aujourd’hui, on utilise communément l’argent sous forme d’une dilution de nitrate d’argent en application locale dans les yeux des nouveau-nés pour retirer les bactéries liées à l’accouchement et sauver les enfants de désagréments visuels pouvant aller jusqu’à la cécité. Dans le milieu médical, on le retrouve encore en couche de protection sur les cathéters médicaux ou dans certains hôpitaux américains sur des surfaces très touchées telles que les poignées ou les rampes pour diminuer la présence du staphylocoque doré et donc des maladies nosocomiales pour ne citer que ces exemples.
L’argent colloïdal, une alternative aux antibiotiques classiques

En mars 1978, dans le magazine Science Digest, le docteur Margraf clamait que « l’argent est le plus puissant anti-germe que nous ayons ». Là où un antibiotique n’agit que contre une demi-douzaine de pathogène, l’argent peut éliminer 650 bactéries, champignons, microbes, moisissures, mycoplasmes, parasites et virus. Cela explique son utilisation dans le monde pour combattre des problèmes variés tels que la conjonctivite, les otites, la candidose, la gingivite ou encore les infections des voies respiratoires. Il serait notamment efficace, car il apporte quelque chose que les sols agricoles pauvres et les cultures hors-sol actuels ne peuvent plus apporter à travers les fruits et légumes (des oligo-éléments pour renforcer notre métabolisme et nos défenses immunitaires).
De par ses vertus antibactériennes, antifongiques et antivirales, l’argent colloïdal (tel que celui que l’on trouve sur argentcolloidal.fr) est de plus en plus vu comme une alternative aux médecines conventionnelles. Dans un numéro du magazine Science Digest de 1978, Jim Powell indiquait notamment que : « la résistance associée est très faible et l’argent est quasi non-toxique. » Il n’a donc que très peu d’effets secondaires. Pour le docteur Robert Becker « l’argent tue même les souches résistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau ». En contact direct avec les bactéries, l’argent réduit de dix fois le nombre de bactéries en 24 h. Il effectue un rééquilibrage en faveur des bonnes bactéries (saprophytes), ce qui permet à l’organisme de se remettre rapidement.
De nombreuses études ont appuyé la réalité de ces supposés effets. Une étude de 2012 avait par exemple prouvé son pouvoir antiseptique en traitement des brûlures et des mycoses. En 2014, des scientifiques avaient démontré que l’argent colloïdal nuisait fortement à la croissance des biofilms de Staphylococcus aureus et en 2015, d’autres ont établi à nouveau son efficacité contre Staphylococcus aureus. Lors d’une étude réalisée en 2008, des chercheurs ont établi le pouvoir anti-inflammatoire de cette solution en traitant des cochons atteints de dermatite.
Seule ombre au tableau : les risques d’argyrie (coloration de la peau liée au contact avec les sels d’argent) ont été pointés du doigt par la Food and Drug Administration (une organisation gouvernementale américaine).

Sources : PasseportSanté ; Natura-Sciences ; Futura-Sciences ; MarieFrance