À moins de vivre dans une grotte, difficile ces derniers temps de passer à côté de ce qui fait l’actualité. Depuis le début de l’année, la pandémie de coronavirus tient le monde en haleine. L’Europe est aujourd’hui en pleine lutte contre le coronavirus, et les règles de confinement sont de rigueur.
43% de la population mondiale confinée
Si la Chine semble en ce moment sur la voie de la guérison malgré la peur d’une seconde vague de contamination, ce sont aujourd’hui les pays européens ou encore les États-Unis qui sont frappés de plein fouet par la maladie, avec les changements que cela implique.
Afin de contrer au mieux la diffusion de l’épidémie, la plupart des gouvernements ont opté pour le repli stratégique de leur population. Résultat : environ 43% de la population mondiale est actuellement confinée à la maison. Soit 3,4 milliards de personnes.
Exceptées les infirmiers·ères, médecins, aides-soignant·e·s, caissiers·ères, agent·e·s d’entretien, professionnels·elles de la route et de nombreux autres employé·e·s qui se continuent de se rendre au travail.
Trouver un nouveau rythme
Pour le reste, la règle est on ne peut plus simple : rester chez soi. Et les conséquences de ce confinement sont nombreuses, bonnes comme mauvaises. Pour ce qui est des bonnes, on note par exemple l’organisation de nombreux réseaux de solidarité, ou encore une baisse générale de la pollution. Mais d’autre part, les chiffres témoignent aussi d’une hausse des appels pour violences conjugales.
Tout le monde n’est donc pas forcément sur le même pied d’égalité durant cette période de confinement. Et il se pourrait que cela change également pour ce qui est de l’accès à Internet. Du moins en termes de priorité.
Internet fait tellement partie de nos vies que nous prenons parfois son accès pour acquis… À plus forte raison dans cette période particulière. On l’utilise pour communiquer avec les proches, pour regarder des séries et films, écouter des podcasts, lire du contenu en ligne, etc. Le trafic actuel est environ 3 fois supérieur à la moyenne habituelle.
Quel impact sur les réseaux télécoms ?
En somme, Internet est l’outil privilégié de ce confinement pour faire face à l’ennui. Mais pas seulement, puisque la portion de télétravail a été multipliée par 7 en France depuis le 17 mars dernier ! Et qui dit télétravail dit augmentation du trafic internet, qui est désormais indispensable pour certaines entreprises qui se sont rabattues sur ce moyen de poursuivre leurs activités.
Le nombre de visioconférences et autres réunions en ligne et envoi de documents ayant logiquement augmenté, il se pourrait que quelques modifications soient observées. Et certaines sont déjà en vigueur. Facebook, Instagram, Netflix et Google ont par exemple muselé le débit de leurs vidéos en Europe.
De quoi laisser plus de débit pour les outils de télétravail, sans oublier bien sûr les services d’urgence. Pour le moment, l’accès à Internet n’est pas perturbé outre mesure. À ce sujet, le PDG d’Orange – Stéphane Richard – se veut rassurant : «Nous avons un réseau qui a été conçu pour absorber des flux considérables».
Comment agir ?
Changer son accès internet en comparant les offres de box et mobile peut être utile pour soulager le réseau. D’autres gestes simples, qui font appel au bon sens et à la solidarité de chacun·e, sont également possibles.
Par exemple, éviter de regarder les vidéos en ultra HD et revenir à une qualité légèrement moindre est une option. Ou encore effectuer ses téléchargements la nuit, lorsqu’il y a moins de monde sur le web. Privilégier les accès fixes à Internet (plutôt que le smartphone) est également préférable.
Dans tous les cas, le mieux est d’éviter la surcharge, qui aurait pour conséquence de réduire l’accès aux sites de divertissement au profit des services d’urgence et de télétravail. Et en soi, ces gestes sont plutôt faciles à mettre en place. De quoi faire en sorte que le confinement se passe de la manière la plus agréable possible au vu de ces circonstances exceptionnelles.
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