Alors que Donald Trump veut quitter les accords de Paris, les États-Unis sont sur la bonne voie en matière de climat

Crédits : NASA Jet Propulsion Laboratory

Alors que le gouvernement Trump fait l’objet de nombreuses critiques concernant notamment le climat, l’Organisation des Nations unies a déclaré que les États-Unis étaient sur la bonne voie pour honorer les objectifs fixés lors des accords de Paris en 2015. Or ce même pays a entamé l’an dernier une sortie de cet accord, sous l’impulsion du son actuel président !

En juin 2017, Donald Trump a déclaré que les États-Unis allaient se désengager des accords de Paris sur le climat. Et pourtant, de nombreux états, villes, ou encore entreprises de tout le pays ont poursuivi leurs actions. Il s’agit d’un joli pied de nez à l’administration Trump ayant affiché son climato-scepticisme depuis le tout début.

« Il y a des espoirs qu’indépendamment de la position du gouvernement, les États-Unis pourraient être en mesure de respecter les engagements pris à Paris en tant que pays. Nous avons observé dans les villes, et nous avons vu dans beaucoup d’états, un engagement très fort envers l’accord de Paris, si bien que certains indices vont même dans une meilleure direction que ce qui a été le cas récemment », a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, des propos rapportés par l’AFP le 29 mars 2018.

L’engagement pris en 2015 par l’administration Obama concernait une réduction de 26 % à 28 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 (par rapport à 2005). Si Donald Trump a par la suite justifié le retrait de son pays en évoquant un mauvais accord pour l’économie des États-Unis, cette sortie n’est pourtant pas instantanée. En effet, il faut trois années avant de pouvoir valider un retrait, et encore une année pour que ce même retrait soit effectif ! Ainsi, les États-Unis sortiront des accords de Paris seulement en novembre 2020.

L’année 2017 a été « pleine de chaos climatique » selon Antonio Guterres », ayant également déclaré que le réchauffement climatique était « la menace la plus systémique pour l’espèce humaine ».

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