Il y a quelques jours, le géant des transports Alstom a lancé sur les rails les premiers trains du monde fonctionnant à l’hydrogène. Ces deux trains testés en Allemagne ont des caractéristiques intéressantes.
La société Alstom basée en France et spécialisée dans les transports – principalement ferroviaires – a mis en service deux trains à hydrogène. Ils ont pour but de relier les villes de Cuxhaven, Bremerhaven, Bremervörde et Buxtehude situées dans le nord de l’Allemagne (Basse-Saxe), comme l’indique un communiqué officiel du 16 septembre 2018.
Lors de l’inauguration, le PDG d’Alstom a indiqué que ce type de train serait désormais fin prêt pour une production à grande échelle. Celui-ci est capable d’atteindre une vitesse de 140km/h, et de parcourir un millier de kilomètres avec un seul plein. Bien qu’il s’agisse tout de même là d’une technologie plus onéreuse, le land allemand de Basse-Saxe semble séduit, et accueillera pas moins de 14 autres trains à hydrogène d’ici 2021 ! Il faut savoir que ce genre de train s’ajoute à la liste de plus en plus fournie de transports en phase avec des objectifs « zéro pollution ».
En ce qui concerne le fonctionnement des deux premiers trains, la gare d’une des villes desservies (Bremervörde) se charge de la transformation de l’hydrogène liquide par le biais d’un conteneur en acier. Ensuite, l’hydrogène accompagné d’oxygène est stocké sur le toit des trains, et des piles à combustible se chargent de convertir le tout en électricité. Enfin, des accumulateurs lithium-ion placés à l’intérieur des trains stockent le surplus d’énergie.
En France, le premier train à hydrogène devrait être en service en 2022 selon le gouvernement. Mais la SNCF a déclaré dernièrement qu’en 2023, des trains autonomes seront présents dans le réseau. Enfin, Alstom vient d’être désignée pour fabriquer les rames qui évolueront sur les trois lignes du futur métro du Grand Paris.
Sources : New Atlas – Siècle Digital
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