La compagnie Air France désire expérimenter la reconnaissance faciale dans deux aéroports situés aux États-Unis. L’objectif ? Remplacer les cartes d’embarquement par ce système biométrique, et ce malgré la controverse actuelle autour de cette technologie.
La reconnaissance faciale bientôt testée
Il y a quelques semaines, la Sécurité intérieure des États-Unis a fait une annonce surprenante. Alors qu’une quinzaine d’aéroports sont déjà dotés de dispositifs de reconnaissance faciale, l’écrasante majorité des sites du pays devraient progressivement accueillir cette technologie d’ici à 2023. Autrement dit, les voyageurs qui se présenteront aux contrôles dans pas moins de 97 % des aéroports américains devront s’identifier au moyen de la reconnaissance faciale.
En février 2019, Air France a publié un communiqué au sujet de ses innovations digitales. Parmi ces dernières se trouve la reconnaissance faciale, qui devrait être testée en lieu et place des cartes d’embarquement habituelles. Dans un premier temps, Air France utilisera cette technologie dans deux aéroports internationaux, à savoir JFK (New York) et George Bush (Houston).
Air France a indiqué que si les tests concernant la reconnaissance faciale s’avéraient concluants, ce genre de dispositif pourrait être utilisé par la compagnie dans tous les aéroports des États-Unis dès 2020.
Crédits : Wikipedia
Faire accepter cette transition
Rappelons que la carte d’embarquement continue à être imprimée sur une feuille A4 par une partie des voyageurs. En revanche, d’autres conservent ce document dans leur smartphone ou leur montre connectée, signe que ces dernières années, la technologie a fait évoluer les pratiques. Pour Air France, la reconnaissance faciale remplaçant la carte d’embarquement a pour but de rendre l’expérience de voyage moins stressante et plus sûre. Il s’agira simplement de confirmer son identité par ce moyen. Reste à savoir si la reconnaissance faciale sera acceptée par la population. Mais Air France semble avoir fait un choix stratégique en ciblant les États-Unis, qui semblent soutenir cette technologie.
La reconnaissance faciale est au cœur d’une polémique et comme chacun sait, elle n’a pas bonne presse. Cela est notamment le fait des atteintes à la vie privée et des expériences multiples en Chine. Néanmoins, les remous touchent également les États-Unis puisque récemment, la ville de San Francisco a interdit cette technologie dans son espace public.
Sources : Engadget – TechSpot – Presse Citron
Articles liés :