À quoi ressemble un craquage d’allumette en super slow motion ?

Quel est l’intérêt de s’attarder de cette façon sur un objet aussi simpliste? En réalité, cette vidéo reprend au ralenti les différents processus chimiques qui se déroulent lorsque l’on craque une banale allumette.

La Société américaine de chimie (ACS) a publié cette vidéo intitulée « La chimie des allumettes ». Tournée en gros plan et visible en super ralenti (super slow motion), son but est d’expliquer les étapes successives que l’on ne pourrait absolument pas observer en temps réel au moment de voir l’allumette s’enflammer.

Le résultat est évidemment esthétique, mais témoigne également d’une vocation éducative, puisque la vidéo en anglais donne bon nombre de détails scientifiques. D’ailleurs, même si l’on ne parle pas anglais, il est possible de tout comprendre puisque l’évolution au ralenti de l’allumette craquée est accompagnée de schémas assez simples.

Pour cette vidéo, une allumette de sûreté (ou allumette suédoise) a été utilisée. Inventée en 1844, cette dernière nécessite un grattoir spécifique pour une interaction optimale des éléments chimiques. L’extrémité de l’allumette de sureté est enduite de divers produits chimiques tels que le dioxyde de manganèse, sulfure d’antimoine, chlorate de potassium ainsi que d’autres produits destinés à agglomérer le tout.

Quant au grattoir, il est composé de poudre de verre ainsi que de phosphore rouge. Le frottement de l’allumette sur le grattoir transforme le phosphore rouge en phosphore blanc, ce dernier contribuant ensuite à l’inflammation de l’allumette.

Voici la fameuse vidéo élaborée par la Société américaine de chimie :

Sources : Sciences et AvenirUbergizmo