Les 7 merveilles naturelles du monde, ces élites de la Terre

chutes Victoria
Les chutes Victoria au lever du Soleil. Crédits : 2630ben/iStock

Ces dernières semaines, nous vous avons présenté les 7 merveilles du monde antique, suivies des 7 nouvelles merveilles du monde moderne. Cette fois-ci, nous tenons à mettre en avant la majesté de notre si précieuse nature, un regard haut en magnificence et en couleurs sur les plus beaux sites environnementaux du monde. Voici donc les 7 merveilles naturelles de la planète proposées par la chaîne de télévision CNN en 1997.

1. La Grande Barrière de corail (Australie)

La Grande Barrière de corail se trouve au large du Queensland, au nord-est de l’Australie. D’une longueur de 2300 km, sa superficie s’étend sur 348 700 km2. C’est l’élément vivant le plus démesuré du globe. Les astronautes à bord de l’ISS eux-mêmes peuvent d’ailleurs l’apercevoir depuis l’orbite terrestre. De plus, ce superorganisme est essentiel à la survie d’innombrables animaux marins, leur prodiguant nourriture et refuge. Il s’agit donc d’une merveille environnementale fragile, dont une grande partie de la biodiversité océanique est tributaire.

Grande Barrière de corail
Un canal traverse la Grande Barrière de corail en Australie. Crédits : Maerie/iStock

2. La baie de Guanabara (Brésil)

La baie de Guanabara couvre le littoral de Rio de Janeiro sur 30 km de longueur. Deuxième plus grande baie d’Amérique du Sud avec ses 384 km2 de surface, elle possède en outre une profondeur maximale atteignant 17 m. Cette baie fut découverte par les Portugais le 1er janvier 1502. La ville fut par la suite baptisée du nom de la rivière séparant l’océan de ce « mini golfe », Rio de Janeiro signifiant « rivière de janvier » en français. Or, il s’est avéré plus tard que cet accès n’était pas un fleuve, mais un détroit large de 1,5 km.

baie de Guanabara
La baie de Guanabara à Rio de Janeiro, Brésil. Crédits : Odhram/iStock

3. Le Grand Canyon (États-Unis)

Ce site à l’ambiance vertigineuse fait partie d’une réserve naturelle du nord-ouest américain. Il s’agit de l’une des gorges les plus profondes du monde, creusée par le fleuve Colorado. L’érosion des roches de grès, de calcaire et de schiste s’effectue depuis six millions d’années d’après les études géologiques. Aujourd’hui encore, l’eau continue de raviner le fond de cet abîme. Par ailleurs, le Grand Canyon traverse l’Arizona sur 446 km de distance, avec une largeur oscillant de 6 à 29 km. De plus, sa profondeur maximale atteint 1 800 m. C’est la hauteur où se situent par exemple les domaines skiables d’Avoriaz dans les Alpes françaises ou de Super Besse en Auvergne.

Grand Canyon
Le Grand Canyon et le fleuve Colorado en Arizona, États-Unis. Crédits : desertsolitaire/iStock

4. Le volcan Paricutín (Mexique)

Le Paricutín est établi dans l’état mexicain de Michoacán, au cœur du pays d’Amérique centrale. Jeune volcan du Mexique, ce dernier a commencé à s’élever très rapidement dès les premiers instants de son éruption, le 20 février 1943, cumulant ainsi une hauteur de 150 mètres en l’espace d’une semaine seulement. Un an après, sa taille avait déjà atteint 336 m. Le cratère a expulsé lave et cendres neuf ans durant, détruisant la ville de San Juan Parangarikutiro située 11 km plus loin, en juin 1944. Désormais, le volcan Paricutín mesure 2774 m d’altitude.

Paricutín volcan
Le volcan Paricutín au Mexique. Crédits : AmericanWildlife/iStock

5. Les aurores polaires

D’une beauté à couper le souffle, les aurores polaires ne se laissent admirer qu’aux pôles terrestres comme leur nom l’indique. Ce sont des évènements chatoyants causés par le vent solaire interagissant avec les particules atmosphériques de la planète. Par ailleurs, les aurores boréales ont lieu dans l’hémisphère nord, tandis que celles australes se déroulent dans l’hémisphère sud.

aurores boréales
Une aurore boréale. Crédits : MuYeeTing/iStock

6. Les chutes Victoria (Zambie et Zimbabwe)

Les chutes Victoria apparaissent comme l’une des cataractes les plus imposantes du monde. En effet, les eaux déchaînées du fleuve Zambèze s’y précipitent d’une hauteur variant de 80 à 108 m, une altitude deux fois plus importante que les chutes du Niagara. De surcroît, la largeur de cette merveille naturelle surpasse les 1800 m en aval. Nommé en l’honneur de la reine Victoria d’Angleterre en 1855 par l’explorateur écossais David Livingston, le site est appelé « Thundering Smoke » par la population locale.

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Les chutes Victoria, à la frontière en la Zambie et le Zimbabwe. Crédits : Ella_Ageeva/iStock

7. Le mont Everest (Népal et Chine)

Surnommé « le toit du monde », l’Everest culmine à 8848 km d’altitude. Merveille de la nature dominant n’importe quel autre endroit de la Terre, ce mont appartient à la chaîne de l’Himalaya, entre la Chine et le Népal. Ses versants sont depuis longtemps prisés par les explorateurs et grimpeurs de l’extrême. Les vents soufflent jusqu’à 200 km/h à son sommet, glaçant l’air ambiant à des températures pouvant atteindre les -60 °C. Ceux qui tentent son ascension n’ont donc doublement pas froid aux yeux, d’autant plus que l’exploit complet demande au minimum deux mois d’intenses efforts dans des conditions climatiques exceptionnellement virulentes. D’ailleurs, on estime en moyenne que cinq personnes par an périssent sur les flancs du mont Everest.

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Le mont Everest (8848m). Crédits : Arsgera/iStock