Les 7 merveilles du monde antique, symboles Ă©difiants de nos ancĂȘtres

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La civilisation de l’AntiquitĂ© a Ă©difiĂ© des monuments prodigieux entrĂ©s dans la postĂ©ritĂ©. Mais sauriez-vous Ă©numĂ©rer de tĂȘte le nom de chacune de ces constructions mythiques ? Zoom sur les 7 merveilles du monde antique, prestiges d’un passĂ© depuis longtemps rĂ©volu.

1. La pyramide de KhĂ©ops (Memphis en Égypte)

L’édifice mortuaire de KhĂ©ops, deuxiĂšme pharaon d’Égypte de la IVe dynastie de l’Ancien Empire, a Ă©tĂ© bĂąti aux alentours de 2600 av. J.-C. Ă  Memphis (aujourd’hui appelĂ©e Gizeh). Il fut pendant des millĂ©naires la plus haute construction Ă©tablie avec ses 147 mĂštres. Pyramide Ă  base carrĂ©e de 230 m de cĂŽtĂ©, cette premiĂšre merveille du monde antique pĂšse pas moins de 5 millions de tonnes, consĂ©quence des 2,5 millions de blocs assemblĂ©s. Par ailleurs, Ă  l’époque de l’Égypte ancienne, les parois externes Ă©taient entiĂšrement tapissĂ©es de plaques de calcaire.

Outre ces mensurations « pharaoniques », elle a su traverser les affres du temps, son sommet pointant depuis 4 600 ans vers les cieux. Ainsi, la pyramide de KhĂ©ops demeure Ă  ce jour la plus vieille des 7 merveilles ancestrales.

pyramide de Kheops
Photographie de la pyramide de KhĂ©ops, Ă  Gizeh en Égypte. CrĂ©dits : florin1961/iStock

2. Les jardins suspendus de Babylone

Sur les terres sud-irakiennes actuelles se dressaient autrefois la citĂ© de Babylone et ses somptueux jardins suspendus, construits au VIe siĂšcle av. J.-C.. Les plantations, Ă©laborĂ©es sous les ordres de Nabuchodonosor II, ornaient les nombreuses terrasses des Ă©difices citadins. Toutefois, le climat aride qui rĂ©gnait sur la ville ne permettait pas une irrigation suffisante de la foisonnante masse photosynthĂ©tique fraĂźchement installĂ©e. C’est pourquoi les ingĂ©nieurs babyloniens, en avance sur les sciences, ont conçu un ingĂ©nieux systĂšme d’acheminement de l’eau, pĂ©rennisant ainsi cette sublime vĂ©gĂ©tation luxuriante. Bien que les traces de ces jardins n’aient jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©es, on dĂ©nombre plusieurs Ă©crits du XIe siĂšcle de notre Ăšre qui relatent la beautĂ© suprĂȘme de cette deuxiĂšme merveille du monde antique.

Les jardins suspendus de Babylone
Vue d’artiste des jardins suspendus de Babylone. CrĂ©dits : Auteur inconnu/Wikimedia

3. La statue chryséléphantine de Zeus (Olympie)

Cette statue de Zeus fut construite par le sculpteur athĂ©nien Phidias en l’an 436 av. J.-C. Ă  Olympie, en l’honneur du roi des dieux grecs. L’Ɠuvre, ĂŽ combien magistrale, Ă©tait constituĂ©e d’une ossature en bois plaquĂ©e entiĂšrement d’or et d’ivoire. Sa renommĂ©e Ă©tait telle que toute la civilisation grecque adulait cette icĂŽne religieuse. DĂ©placĂ©e au cours du Ve siĂšcle av. J.-C. Ă  Constantinople, cette troisiĂšme merveille du monde antique a pĂ©ri lors d’un incendie, en -475. À ce jour, il n’en reste aucune trace, Ă  l’exception d’une reprĂ©sentation apposĂ©e sur des piĂšces de monnaie romaines du Ier et IIe siĂšcle.

statue Zeus
Vue d’artiste de la statue or et ivoire du roi des dieux grecs, Zeus. CrĂ©dits :
Antoine Chrysostome QuatremĂšre de Quincy/Wikimedia

4. Le temple d’ArtĂ©mis (ÉphĂšse)

Dans la mythologie grecque, ArtĂ©mis Ă©tait la dĂ©esse de la chasse, des accouchements et de la nature sauvage. Un temple lui fut dĂ©diĂ© Ă  ÉphĂšse, vers -560 dans l’actuelle Turquie, sous le mĂ©cĂ©nat du roi CrĂ©sus de Lydie. Cette structure d’une ampleur colossale (138 m de longueur pour 71 m de largeur) a Ă©tĂ© incendiĂ©e par un dĂ©nommĂ© Érostrat en 356 av. J.-C.. Ce dernier n’avait d’autre dĂ©sir que de devenir cĂ©lĂšbre, de quelque maniĂšre que ce fut. Cette quatriĂšme merveille du monde antique fut ensuite remise en Ă©tat pour finalement ĂȘtre anĂ©antie au cours du Ve siĂšcle de notre Ăšre.

temple artémis éphÚse
Vue d’artiste du XIVe siĂšcle du temple d’ArtĂ©mis Ă  ÉphĂšse. CrĂ©dits : Maarten van Heemskerck/Wikimedia