5 leçons que la Nature a encore à nous donner en nanotechnologie

papillon bleu
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La nanotechnologie est souvent présentée comme l’une des sciences de demain. L’Homme fait ses premiers pas dans ce domaine innovant et récent. Voici cinq choses que les scientifiques constatent sans parvenir encore à le copier.

La couleur structurelle

Les papillons bleus irisés sont magnifiques. Mais il est très difficile aujourd’hui de produire ce même effet sur un vêtement ou une télé. Mais alors, comment fait ce petit papillon ?

À une échelle nanoscopique, on s’aperçoit que les ailes d’un papillon sont composées de piliers qui sont espacés les uns des autres. Dans ces espaces, on retrouve des protéines et du sucre. Selon la composition exacte d’un espace et sa « largeur » (on parle en nanomètre), la couleur et l’effet visuel seront différents.

Deuxième chose intéressante sur ces couleurs structurées, c’est qu’elles ne perdent pas leur vivacité. Les vêtements ou les couvertures de livres par exemple, trop exposés au soleil, ont tendance à perdre de leur éclat. Dans une étude récente, des ailes de papillons datant de 1974 ont été analysées. La couleur de celles-ci n’avait pas changé !

Se rendre visible de loin

La visibilité longue portée, c’est cette capacité d’être vu·e de très loin. Quand on y pense, à l’échelle d’un scarabée, un parc représente certainement une grande ville comme Paris. Et si on vous disait que ces insectes peuvent se voir d’un bout à l’autre de ce parc ?

coléoptère irisé
Crédits : Pixabay

Les structures qui composent un insecte sont tellement impressionnantes qu’elles créent des couleurs qui se voient de très loin, et que l’on ne peut pas égaler aujourd’hui. Ainsi, les écailles blanches qui composent la carapace de certains coléoptères mesurent 5 micromètres.

Marcher la tête en bas

Vous connaissez sûrement le velcro – ou « scratch ». Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que l’ingénieur qui l’a mis au point s’est inspiré de la nature, plus précisément des fleurs de bardanes. Ces plantes ont la particularité d’avoir des crochets pour s’accrocher à la fourrure d’un animal.

Mais maintenant, si on vous disait que la fleur de bardane, ce n’est rien comparé aux pattes du gecko ?

gecko
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Ce petit lézard est naturellement présent dans certaines régions du monde, mais il peut vivre presque n’importe où. Des recherches sont encore en cours pour déterminer exactement ce qu’il se passe. Mais il est aujourd’hui sûr que le gecko peut marcher sur un mur ou un plafond sans utiliser de produits chimiques, de colle, de bave, de glu, etc. La peau de ses pattes s’appelle « seta ». Ce que l’on sait à ce sujet, c’est que des poils de soie de 20 nanomètres sont attachés au seta. Et c’est l’action de ces poils qui permet au gecko de se promener où il le souhaite.