Dans 5 ans, les smartphones liront dans nos pensées !

Crédits : Pixnio

Il y a quelques mois, le patron de Facebook Mark Zuckerberg avait indiqué que dans un futur proche, nous utiliserons seulement notre cerveau pour communiquer. Voici un point sur le projet qui désire réaliser ce genre de prouesse.

En avril 2017, Mark Zuckerberg avait fait la déclaration suivante : « Nous allons vous permettre un jour de communiquer en utilisant uniquement votre cerveau. » Évidemment, nous ne parlons pas ici de télépathie entre humains, mais plutôt de relier le cerveau humain à des ordinateurs, une idée que plusieurs géants de la technologie désirent appliquer.

Citons tout d’abord les recherches ayant permis au patron de Facebook de faire cette déclaration. L’étude des chercheurs de l’Université Toyohashi (Japon) publiée dans un communiqué officiel consiste à utiliser l’électroencéphalographie (EEG), une méthode d’exploration cérébrale mesurant l’activité électrique du cerveau (ondes cérébrales) par des électrodes placées sur le cuir chevelu. Le but ? Pouvoir deviner le mot ou le chiffre auquel le patient pense à l’instant T, autrement dit lire dans ses pensées. Ils expliquent avoir développé une technologie fiable à 90 %, et selon eux, les smartphones pourront en être capables dans à peine cinq années.

D’autres entités se sont penchées sur la question. C’est le cas de la start-up Neuralink fondée par Elon Musk, dont le but est de créer des interfaces cerveau-ordinateurs. Néanmoins, si Mark Zuckerberg a évoqué le sujet, ce n’est pas sans raison car la division de Facebook dédiée à la recherche et au développement, Building 8, désire tout simplement révolutionner la façon dont nous écrivons nos textos.

Selon Regina Dugan, directrice de Building 8, il s’agit de « créer un système informatique capable de taper une centaine de mots à la minute, cinq fois plus rapidement que ce que vous pouvez faire aujourd’hui sur votre smartphone, directement via votre cerveau », une technologie qui pourrait peut-être un jour venir à bout de la notion de barrière linguistique entre les personnes. L’intéressée avait par exemple évoqué la possibilité future de « penser en mandarin » et le faire ressentir « instantanément en espagnol » à son interlocuteur.

Sources : The Independant – Futurism – France TV Info