Yohan Demeure
Si la 3G est obsolète depuis un moment déjà, la 4G devrait suivre le même chemin dans un avenir proche. Synonyme de rapidité et de meilleures capacités d’échange de données, la 5G représente le futur de la technologie de la communication mobile, et ses premières spécifications techniques viennent d’être rendues publiques.
Le 3rd Generation Partnership Project (3GPP), une coopération internationale entre organismes de standardisation en télécommunications, est chargée de définir les spécificités dans ce domaine. Alors que les experts ont validé le premier standard de la 5G, rappelons tout de même que la 4G n’est même pas encore entièrement déployée sur le territoire français !
Pour les spécialistes, la 5G permettrait de faire transiter plus de données à une vitesse plus importante, ce qui en fait une technologie déjà capable de reléguer la 4G au second rang. Après avoir fait durant plusieurs mois l’objet de débats, la 5G a donc franchi la dernière étape la séparant d’une phase de test. Celle-ci a été validée sous la condition suivante : présenter un large spectre de fréquences, à savoir de 600 MHz à 50 GHz. Notons tout de même qu’il s’agit ici d’une norme intermédiaire baptisée 5 G NR (New Radio) dans l’attente d’une version définitive.
Alors que le 3GPP devrait se réunir à nouveau dans le courant de l’année 2018, le monde de l’industrie peut désormais s’emparer de la 5 G et fabriquer de nouvelles puces ainsi que « designer et débuter le développement des nouveaux composants à base de silicone », selon Dave Wolter, de l’AT&T Labs.
Il est même déjà question de réseaux 5G, qui seront proposés dès 2018 par des opérateurs tels que T-Mobile. Néanmoins, ceux-ci ne devraient être que des réseaux 4G améliorés, car en réalité il faudra attendre 2019 pour voir arriver une nouvelle génération de smartphones parfaitement compatibles avec cette nouvelle technologie, présentée comme révolutionnaire.
