Ces 3 sites martiens sur lesquels la Nasa espère trouver des traces de vie

Crédits : Wikipédia : NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

La NASA pense à Mars plus que jamais. L’agence américaine enverra d’ailleurs un nouveau rover sur la planète rouge pour épauler Curiosity avec un atterrissage prévu pour 2020. L’objectif sera de prélever des échantillons. Mais pour se faire, le rover doit déjà arriver à bon port. Trois sites susceptibles de servir de zone d’atterrissage viennent d’être dévoilés.

À défaut de pouvoir analyser des roches vénusiennes pour le moment inaccessibles, bien que plus proches, la NASA se tourne vers Mars. Enfin le monde entier se tourne vers Mars à vrai dire puisque Chinois et Européens enverront également des sondes martiennes à l’horizon 2020. Le but est d’une part de préparer une future mission habitée et d’autre part de savoir si oui ou non Mars abritait autrefois la vie. À cette fin, le futur rover de la NASA sera notamment chargé de prélever des échantillons de roches, de sol et d’air et de les empaqueter en attendant qu’une nouvelle mission puisse les ramener sur Terre. Le choix des sites d’atterrissages est donc essentiel pour le bon déroulement de cette mission qui comporte des risques et trois d’entre eux tiennent pour le moment la corde.

Le premier est Columbia Hills, une chaîne de collines basses situées à l’intérieur du cratère Gusev qui a été exploré par le rover Spirit entre 2004 et 2010. Les Columbia Hills abritent probablement les restes d’une ancienne source chaude puisque des roches carbonatées ont récemment été découvertes par le rover Spirit.

Le deuxième site d’atterrissage présélectionné n’est autre que le cratère Jezero qui abritait un lac drainant les cours d’eau provenant d’un bassin d’environ 15 000 km² il y a environ 3,5 milliards d’années. Au cours de son existence, le cratère a connu plusieurs périodes humides et selon les exobiologistes, de nombreux fossiles de microorganismes (s’ils ont existé) pourraient ainsi être piégés dans ses couches argileuses.

Le troisième site est un volcan-bouclier posté au centre d’un bassin d’impact, situé au nord-est de la région Syrtis Major. Là aussi, des périodes sèches et humides ont alterné et des microorganismes ont pu y prospérer dans le passé.

Pour le moment, rien n’est définitif, mais l’objectif étant clairement d’identifier d’éventuelles traces de vies passées, les ingénieurs de la NASA choisiront la zone la plus propice au développement de microorganismes. Le futur rover aura donc la lourde charge de creuser la roche martienne à la recherche de composants chimiques ou de minéraux propres à l’existence de formes de vie. Quant aux échantillons, ils seront mis sous scellé en attendant de trouver le moyen de les ramener sur Terre ou de les analyser sur place lorsque les premiers colons arriveront.

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