Les propriétaires de chat connaissent la personnalité, les habitudes et les préférences de leur chat. De cette manière, ils remarquent les changements dans le comportement de leurs amis félins. En revanche, comprendre ces changements est nettement plus compliqué.
Comme beaucoup d’animaux, les chats ne montrent pas qu’ils souffrent afin de ne pas être considérés comme des proies. Il faut donc guetter les signaux de manière à pouvoir agir en conséquence si besoin. C’est pourquoi des scientifiques ainsi que des vétérinaires de différents pays se sont réunis et ont identifié 25 signes comportementaux, présentés par les chats, qui pourraient indiquer qu’ils souffrent physiquement.
Ces signes ont été classés soit comme « suffisants », ce qui veut dire qu’ils sont fiables, leur présence indique que le chat souffre, ou bien ils sont classés comme « nécessaires », les signes doivent alors être présents pour conclure que le chat est souffrant. De nombreux experts vétérinaires en médecine féline, dirigés par la docteure Isabella Merola et le professeur Daniel Mills de l’Université de Lincoln au Royaume-Uni, ont présenté une liste des 25 principaux signes « suffisants », qui a été approuvée par des scientifiques de nombreux pays.
Désormais, il est possible pour les propriétaires de chats et les praticiens vétérinaires de repérer, grâce à cette liste, les signes qui indiquent que les chats souffrent. Cela va permettre de réduire la souffrance des animaux, car le diagnostic sera beaucoup plus rapide qu’avant. Les chercheurs avaient, à l’origine, entrepris ce projet dans le cadre d’une initiative plus vaste dont le but était d’identifier l’expression de la douleur chez les chats, en se concentrant sur leur face et les réactions du visage des chats lorsqu’ils éprouvent de la douleur. De cette manière, les scientifiques souhaitaient voir si certaines mimiques étaient reconnues de manière générale comme des symptômes de douleur chez les chats, bien que les signes soient difficilement remarquables, car le visage des chats n’est pas forcément très expressif.
Source : journals.plos ; GuruMed ;
