1er accident mortel d’une voiture autonome Tesla

Crédits : valtercirillo / Pixabay

Les autorités américaines ont ouvert une enquête après l’accident mortel d’une voiture électrique Tesla équipée du pilote automatique, le système qui permet à la voiture de conduire toute seule ou d’effectuer seule des manoeuvres. Il s’agit du premier accident mortel sur un peu plus de 200 millions de kilomètres parcourus en mode « pilotage automatique ». À noter que dans le monde, on compte un accident mortel tous les 97 millions de kilomètres.

Le système Autopilot était en effet activé lorsque l’accident est survenu, le 7 mai sur une route de Floride. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a expliqué que les circonstances de cet accident l’avaient conduite à décider « un examen de la conception et des performances de toute aide à la conduite en fonctionnement au moment de l’accident ».

« Le conducteur de la Tesla est mort des suites de ses blessures », précise la NHTSA. La cause principale serait que les freins ne se sont pas déclenchés. « Ce que nous savons, c’est que le véhicule était sur une autoroute à double sens avec Autopilot activé, quand un poids lourd s’est déporté sur la gauche devant la Model S. Ni le pilote automatique, ni le conducteur n’a détecté la manoeuvre du camion ». La forte luminosité ambiante et la couleur blanche de la remorque pourraient expliquer l’absence de réaction du système automatique.

La Tesla en question était une berline « Model S », l’un des deux modèles du constructeur californien de véhicules électriques de luxe, équipés d’Autopilot, le système qui permet à la voiture de conduire toute seule.

Le constructeur a tout de même déclaré pour rassurer ses clients qu’« il est  important d’insister sur le fait que la décision de la NHTSA est simplement un examen préliminaire pour déterminer si le système a bien fonctionné conformément aux attentes ». En effet, cela ne dénonce pas forcément un problème ou défaut du véhicule examiné. Après une vidéo d’un homme endormi au volant de sa Model S, Tesla avait tout de même déjà rappelé que les failles restent possibles, même si le système Autopilot fait des progrès.

Une affaire qui tombe quand même bien mal quand on sait que le développement des voitures autonomes et leur commercialisation représentent l’avenir à moyen terme de l’automobile.

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