14 activités qui deviendront impossible à cause du réchauffement climatique

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Le réchauffement climatique est un phénomène global en cours, augmentant progressivement la température de l’atmosphère terrestre et des océans. Les sociétés humaines sont déjà impactées par le résultat de leurs activités : dérèglement des phénomènes climatiques, fonte des glaces et élévation du niveau des océans. Il y a des choses que nous connaissons aujourd’hui qui ne seront plus qu’un souvenir dans le futur, en voici quelques-unes.

1. Acheter un vol bon marché pour New York

Le prix du billet augmentera de façon significative. En effet, les turbulences vont augmenter dans l’atlantique nord (10 à 40 % d’ici 2050), augmentant le temps de trajet. Le coup final sera principalement impacté par le coût du carburant tandis que cette contrainte devrait exister pendant la saison hivernale.

2. Observer la tour de Pise

La tour de Pise se redresse toute seule depuis 10 ans, ayant gagné 2 cm entre 2003 et 2013, après des travaux de consolidation intervenus il y a 15 ans. Le problème réside dans le fait que la tour, protégée par l’UNESCO, se trouve à seulement 2 m au-dessus du niveau de la mer.

3. S’approcher des glaces du Pôle-Nord

La glace de l’Arctique fond à vue d’œil. L’Agence Spatiale européenne a mesuré le phénomène par satellite de 1994 à 2012. En 20 ans, l’épaisseur des glaces s’est réduite de 20 %. En 2012, le Pôle-Nord avait battu un record de fonte pendant l’été, sa taille s’en trouvant réduite de moitié par rapport aux étés des années 80.

4. Boire du café bon marché

Environ 1,4 million d’habitants des zones rurales d’Amérique centrale sont aujourd’hui en proie à la sécheresse tandis qu’il doivent déjà faire avec les catastrophes naturelles (de type ouragan), qui sont monnaie courante. 80 % de la population est impactée par ces phénomènes climatiques auxquels s’ajoute donc une sécheresse qui pourrait diminuer de 5 à 10 % des précipitations et ainsi faire chuter de 40 % la production de café.

5. Visiter la Venise de l’est

Nous connaissons tous la ville de Venise en Italie, cette cité qui ayant toujours lutté contre l’eau au cours de son histoire, aujourd’hui en proie à la montée des eaux. Il existe une autre cité similaire en Chine. La cité antique de Tongli est située dans le district de Wujiang (ville de Suzhou, 80 km de Shanghai). Considérée comme le « pays de l’eau », elle est connue à l’étranger pour être l’alter-égo de notre Venise occidentale.

Cette Venise chinoise a été construite pendant la dynastie des Song : une histoire de plus de mille ans. Cinq lacs entourent Tongli, elle-même divisée en sept ilots par quinze rivières qui la traversent. Ces ilots sont reliés par quarante-neuf ponts. Tongli est bien sûr menacée par la montée des eaux.

6. Acheter une maison à « The World » à Dubaï

Les 300 petites iles composant « The World », ce mini archipel artificiel

se trouvant à Dubaï, sont aménagées depuis 2003 et les travaux continuent aujourd’hui, avec une interruption entre 2007 et 2009 pour cause de crise financière. Placées au niveau de la mer, un seul mètre d’élévation du niveau de la mer suffirait à ensevelir les iles situées à 4 km des côtes dubaïotes, représentant une superficie de 30 km2.

7. Manger du chocolat

Les cultures de cacao en Afrique subsaharienne baissent de manière alarmante. Les rendements diminueront de moitié au Ghana et en Côte d’Ivoire d’ici à 2030. La faute à l’Harmattan, un vent très chaud et très sec provenant du Sahara et du Sahel et se dirigeant vers le sud, touchant le Golfe de Guinée en hiver apportant une vague de sécheresse à une période généralement humide.

8. Skier en Corée du Nord

La station de ski du dictateur Kim Young Un en Corée du Nord, Masik Pass, sera amenée à disparaitre dans un futur plus ou moins proche. Située sur le mont Masik culminant à 1528 m d’altitude, la station ne pourra pas être déplacée pour rechercher des températures plus froides. Comportant 110 km de pistes de ski, elle fut construite par l’armée nord-coréenne et est fonctionnelle depuis 2013.

9. Manger des huitres

Les huitres disparaitront. Ce phénomène est directement lié à l’augmentation des émissions de CO² et est induit par une diminution progressive du pH des océans, soit une acidification. Ceci empêche la croissance des huîtres qui sera un met de plus en plus rare.

10. Visiter la grande barrière de corail sans risquer d’attraper une maladie grave

Il est toujours possible de voir la grande barrière de corail en Australie, malgré sa destruction qui suit son cours. Le problème réside dans le fait que, sous l’effet du réchauffement planétaire, certaines maladies telles que la Dengue étendent leur zone de diffusion par prolifération des moustiques. C’est déjà le cas notamment dans le nord de l’Australie (Queensland).

11. Voir l’Opéra de Sydney

Le célèbre Opéra de Sydney a couté la bagatelle de 800 millions de dollars américains. La montée des eaux menace la baie de Sydney et son opéra dont l’architecture lui donne l’air d’un bateau à voiles. Prêt pour embarquer ?

12. Faire de la plongée sur l’île de Pâques

Rapa Nui (nom polynésien de l’Île de Pâques) et son parc national considéré patrimoine mondial de l’UNESCO, sont dangereusement situés, pratiquement au niveau de la mer à une hauteur d’environ 4 m en moyenne. Une population de 5000 habitants est actuellement menacée sur cette île où vivait jusqu’au XVe siècle la civilisation « Pascuan ».

13. Traverser le Canal de Panama

Le Canal de Panama est une construction menacée par un changement des précipitations, désormais insuffisantes en saison sèche afin de renouveler l’eau du lac Gatún. Le problème est causé par la situation écologique déplorable aux abords du canal, fortement induite par la déforestation. Les experts réfléchissent à l’ouverture de la route de l’Arctique pouvant décharger le trafic du Canal de Panama, nouvelle route maritime qui serait créée par la fonte des glaces.

14. Rouler sur les routes glacées du Groenland

Les hivers de plus en plus chauds au Groenland ramollissent le permafrost et donc les routes de glace, mettant en péril le trafic routier entre les différents villages. La population doit de plus en plus avoir recours à la location d’hélicoptères pour se déplacer.

Sources : Le VifLe MondeBuisness Insider — Maxi Sciences — France TV Info — Ouest FranceMagazine Croix RougePeople DailyMongabayLa PresseLe Nouvel Observateur